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Romuald est un de nos partenaires en Haute-Marne (52). Il cultive des grandes cultures sur plus de 400 hectares et utilise notre solution Climax sur ses plantes.
À l’image des agriculteurs avec qui nous travaillons, il innove sur son système pour améliorer ses rendements tout en réduisant sa dépendance à la chimie et l’impact sur son sol.
Durant la campagne 2022, il a fait un essai fertilisation sur son maïs où il a remplacé des unités d’azote par des apports foliaires. Au global, il a réussi à gagner plus de 20% de rendement en réduisant sa quantité d’azote minéral par deux !
Nous sommes allés l'interviewer pour prendre son retour sur la méthode et sur cet essai.
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“Je suis agriculteur en Haute-Marne (52) sur une surface de 430 ha, dont 25 ha de prairies permanentes.
La rotation est relativement classique pour le secteur : blé, orge d’hiver, orge de printemps et maïs. Depuis deux ans, j’intègre également de la luzerne et des prairies temporaires pour diversifier la rotation.
Il y a cinq ans, nous étions quasiment à 100% de labour. Nous sommes passés doucement en TCS, jusqu’à supprimer le labour. Les trois raisons principales : des sols superficiels, de grosses problématiques de vulpin invasif et un coût énergétique important.
Pour l’instant, nous sommes satisfaits de notre fonctionnement donc nous en restons là. Le semis direct est une technique qui n’est pas évidente à mettre en place, d’autant que notre semoir n’est pas équipé pour.”
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“Je travaille avec Sylvain Trommenschlager depuis 2008.
Suite au départ d’un de nos associés, c’est moi qui ai repris la partie pulvé. Je partais d’une base presque zéro.
Nous avons commencé par travailler sur le bas volume : on est passé progressivement de 150 L/ha à 35 L/ha. Puis, on a attaqué le dossier nutrition avec des apports d’oligo-éléments en foliaire (cuivre, zinc, manganèse, bore).
La nutrition, ça me parle personnellement car je pratique un peu de sport et je sais très bien qu'au niveau niveau personnel, si nous on se nourrit bien, forcément notre santé n'est que meilleure. C’est exactement pareil pour les plantes !
S'il y a une bonne nutrition au niveau des cultures, il y a moins de maladies, un meilleur développement, une meilleure résistance aux contraintes climatiques et un meilleur rendement.
C'est de là que tout est parti.
Ça fait quatre ans que je complémente les maïs en zinc et je trouve que malgré la sécheresse qu'on a subie, par rapport à certains maïs du voisinage, il y a toujours une différence d'adaptabilité de la plante.
Les apports d’oligo-éléments m’ont permis de réduire les doses de fongicides avec une meilleure adaptation aux différents stress.”
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“Cet essai visait à comparer notre ITK classique (180 UN/ha + apports foliaires de zinc) avec une modalité où nous avons réduit la quantité d’azote de 100 UN/ha que nous avons comblées par des apports foliaires d’acides aminés et d’oligo éléments.
Résultat : +22 q/ha comparé au témoin !
Malgré les 100 UN/ha d'azote en moins, le maïs n'a pas été pénalisé. Il était vert pétant et avait un meilleur port que la partie qui avait reçu les 180 UN/ha. C’était à couper au couteau.
C'est là qu'on se rend compte qu'avec une très bonne nutrition de la plante, on arrive à faire mieux qu’avec les 180 UN/ha.
De plus, cet essai a été réalisé sur une parcelle exposée nord dans une cuvette qui, sur le papier, est moins productive que le reste du parcellaire.
Un résultat intéressant qui demande à être répété dans d’autres conditions !”
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Retrouvez le protocole ainsi que les résultats de cet essai sur ce lien :
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“Je suis satisfait des essais réalisés. Donc pour cette campagne, je vais généraliser les apports d’acides aminés et d’oligo-éléments à l’ensemble de la surface.
Au niveau rendement, c’est équivalant à si on mettait de la solution liquide et au niveau environnemental on est bien. Au niveau de la vie du sol on voit une vraie différence forcément car les acides aminés sont des produits organiques.
Cela permet de produire mieux tout en polluant moins, que demander de plus ?”
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Retrouvez le témoignage complet dans cette vidéo :
Produire PLUS avec MOINS de chimie, le témoignage de Romuald Massaux
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