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L'essentiel des composantes de rendement du maïs se détermine dans les 45 premiers jours après le semis. Il faut donc la jouer fine car les possibilités d’intervention d’un point de vue pratique ne se situent jusqu’au stade “limite passage de tracteur”.
L'utilisation de la fertilisation foliaire, notamment à base d'oligo-éléments et d'acides aminés, se révèle particulièrement efficace sur cette culture.
Voici donc un résumé de nos recommandations pour garantir le succès exceptionnel de votre campagne agricole !
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🌱 Faibles au démarrage, les besoins en azote décollent à partir du stade 10 feuilles (voir graphique ci-dessous). Entre ce stade et la fin de la floraison femelle, le maïs absorbe 85% de ses besoins en azote.
💡 La théorie voudrait donc un apport principal d’azote entre 4 et 10 feuilles. Néanmoins, au vu des conditions sèches des dernières années à ces stades clés, il est peut-être préférable de solder la majorité de l’azote au moment du semis. Cela permet de pallier au potentiel stress hydrique à venir qui induit une mauvaise valorisation de l’azote.
Le maïs est une culture exigeante en potassium et moyennement exigeante en phosphore.
Le maïs fait sa croissance avec des ressources en eau parfois limitées en été. Pour exploiter au mieux la réserve en eau et en éléments nutritifs, le maïs a besoin d'un enracinement profond dès le démarrage.
👉 Nous recommandons un apport en localisé au semis (20 - 30 uP/ha) pour donner un coup de boost au démarrage du maïs.
Parallèlement, une fertilisation appropriée en potassium est essentielle pour une bonne gestion de l'eau au sein de la plante. Le potassium, impliqué dans l'ouverture et la fermeture des stomates, est un élément essentiel pour permettre au maïs de mieux résister à la sécheresse.
👉 Nous recommandons d'apporter 0,8 unités de potassium par unité d’azote.
En sol sableux ou très filtrants et en l’absence de restitutions organiques, un apport de soufre au semis donne des résultats significatifs sur le rendement.
💡 Constituant de trois acides aminés majeurs - cystéine, cystine et méthionine - le soufre est indispensable à la synthèse des protéines.
🌱 L’apport en soufre peut avoir lieu avec l’apport d’azote au semis. Attention cependant à l’engrais utilisé car en localisé, un engrais azoté soufré peut brûler le germe.
👉 Un apport de 30 à 50 kg SO3/ha s’avère suffisant en cas de risque de carence.
Le maïs grain et le maïs fourrage sont considérés comme exigeants en magnésium : leurs besoins représentent environ 40 à 50 kg MgO/ha.
👉 Près des 2/3 de l’absorption est réalisé rapidement entre 30 et 45 jours, soit entre le stade 8 feuilles et la floraison.
💡 En situation de sol peu pourvu en magnésium échangeable, un apport de 40 kg/ha environ est conseillé au semis.
Les besoins du maïs en oligo-élémentsLe maïs est très sensible à la déficience en zinc. Celle-ci réduit la résistance aux maladies, raccourcit la plante, retarde la floraison et la maturité et au final entraine une perte de rendement.
⚠️ Les sols à risque peuvent être identifiés par l'analyse de terre. Les situations favorables à l’apparition de la carence en zinc sont les sols riches en matière organique et en phosphore, à pH élevé, les sables humifères de vallées pauvres en Zn et à pH élevé.
⚠️ Les situations de sols à risques sont constituées par les sols soufflés, très aérés, les sols calcaires, les pH élevés, les fortes teneurs en matière organique.
Le maïs est sensible à une carence en cuivre et le pic d’absorption se situe pendant la phase reproductive.
💡 Le maïs mobilise relativement peu de cuivre comparativement à d’autres oligo-éléments : environ 200 g/ha dont environ 40 g/ha seront exportés par le grain.
⚠️ Les situations à risque se situent dans les sols sableux, acides, lessivés ou à l’inverse dans les sols calcaires, riches en matière organique, à pH élevé.
Des résultats ont montré l’effet du bore sur l’augmentation de la teneur en amidon du maïs fourrage et donc la qualité du fourrage (meilleure valeur énergétique).
💡 Le maïs prélève environ 130-150 g de bore/ha dont 30 à 40 g sont exportés par le grain.
⚠️ Le bore est facilement lessivé en sol sableux à faible pH, faible CEC et faible taux de matière organique. Sa disponibilité pour la culture diminue en conditions de pH élevé.
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▶️ NPK : appliquer la majorité de l’azote au moment du semis ; apporter 0,8 unités de potassium par unité d’azote ; apporter un engrais starter phosphaté en localisé au semis (20 - 30 uP).
▶️ Si vous avez des problèmes de structure (notamment liés aux événements pluvieux), apportez 40 L/ha de Neutralisol au moment du semis. Le thiosulfate de calcium (CaS2O3) est un amendement calcique sous forme de solution liquide. Son action floculante rapide permet de réduire la compaction du sol, d’améliorer sa perméabilité et sa portance. Les sols compactés restent plus humides et froids au printemps, les opérations dans les champs sont plus difficiles à planifier, l’eau de pluie s’écoule moins bien.
▶️ Stade 6-8 feuilles : 40 L/ha de Climax pour améliorer la transformation de l’azote, obtenir des plantes en bonne santé plus résistantes aux stress et aller chercher le potentiel maximale de la culture.
▶️ Rajouter des oligo-éléments pour éviter que la croissance de vos maïs ne soit bloquée par la loi du minimum : magnésium (267 g/ha), manganèse (150 g/ha), zinc (80 g/ha) et cuivre (50 g/ha).
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💡 Voir nos résultats d’essais Climax sur maïs :
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